HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE

HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE

HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE

 HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE 

PHOTO 1.jpgLa résistance française

On estime que les faits de résistances en France ont concerné 1% à 1,5% de la population, et pourtant cette résistance est très divisée.

On devrait en effet plutôt dire les résistances françaises. On distingue en fait deux ensembles : une résistance extérieure et une résistance intérieure (de plus, cette dernière est divisée en plusieurs groupes).

La résistance extérieure

PHOTO 2.jpg
Charles de Gaulle 1890-1970

Les débuts de la résistance française sont à placer en dehors du sol français. Elle commence en effet le 18 juin 1940 par l'appel lancé par le général de Gaulle, de Londres, sur la radio anglaise, la BBC.

Cet appel marque la naissance de la France Libre. En juillet 1940, la France Libre ce sont seulement 7.000 hommes environ autour de de Gaulle à Londres.

Peu de colonies se rallient à la bannière de de Gaulle (l'AEF Afrique Equatoriale Française, Tahiti, et la Nouvelle-Calédonie). Le reste de l'Empire français reste fidèle à Vichy.

PHOTO 3.jpg
Philippe Pétain 1856-1951

Pour rajouter à la faiblesse de de Gaulle, la France Libre n'est pas reconnue par les Alliés comme un gouvernement en exil et, la France libre n'a pas de lien, pas de contact avec les premiers mouvements de résistance en France.

La résistance intérieure

PHOTO 4.jpg
La résistance intérieure commence à se manifester par des actes isolés dès juillet 1940 (distributions de tracts, inscriptions sur les murs).

En zone sud, l'absence des Allemands facilite la formation spontanée, parfois désordonnée de groupes (ou réseaux) comme Combat Henri Frenay, ou encore Franc-Tireur Marc Bloch.

PHOTO 5.jpg
Le siège de la Gestapo, Prinz-Albrecht-Straße à Berlin

C'est Hermann Goering, alors ministre de l'Intérieur de Prusse qui crée la Gestapo le 26 avril 1933. C'est alors la transformation de la police politique organisée par la République de Weimar en 1919 pour lutter contre les communistes. Goering décide de placer cette police politique sous l'autorité du chef des services de police du ministère de l'Intérieur, Rudolph Diels et de lui donner des pouvoirs spéciaux. Cette nouvelle police se répand dans les divers Lànder (régions d'Allemagne) et se détache de l'administration normale pour passer sous l'autorité personnelle de Goering.

En zone nord, la situation est plus difficile pour les résistants qui doivent rapidement s'organiser en réseaux clandestins s'ils veulent échapper à la Gestapo.

Les premiers groupes sont Libération nord, Ceux de la Résistance.

Seul le Front National, groupe de résistants communistes, fondé en mai 1941 mais surtout actif à partir de juillet 1941, est présent en zone nord et en zone sud.

Le problème de tous ces mouvements de résistance jusqu'à la fin de l'année 1941, c'est qu'ils sont divisés, parfois concurrents, faiblement implantés dans les régions et globalement mal organisés.

Organisation et unification de la résistance française

PHOTO 1.jpg
Jean Moulin 1899-1943

C'est pour l'essentiel l'œuvre de Jean Moulin, ancien préfet, rallié à la France libre, et envoyé par de Gaulle en France en janvier 1942. Jean Moulin assure dès juillet 1942 le lien entre la France Libre et la résistance intérieure.

Jean Moulin unit les résistants du sud de la France en créant les Mouvements Unis de la Résistance (MUR) en janvier 1943. Et le 27 mai 1943, il réunit sous l'autorité de de Gaulle l'ensemble des mouvements de résistants français au sein du CNR (Conseil National de la Résistance).

La mission de Jean Moulin s'arrête un mois plus tard : le 21 juin 1943 : il est arrêté, torturé par la Gestapo lyonnaise, et décède lors de son transfert en Allemagne juillet 1943.

Du CNR au GPRF

PHOTO 2.jpg
Henri Giraud 1879-1949

Le Conseil National de la Résistance, uni sous l'autorité de de Gaulle, donne au général une nouvelle légitimité.

Depuis mai 1943, de Gaulle est en Algérie, qui a été reconquise par les Alliés et les Forces Françaises Libres ou FFL (armée de la France Libre). Le 3 juin 1943, il devient le chef du Comité Français de Libération Nationale, mais il partage ce poste avec le général Giraud, qui est soutenu par les Américains.

De Gaulle réussit finalement à se débarrasser de Giraud pour s'imposer comme le seul chef de la France libre. Il sera à partir de juin 1944, le chef du Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF).

PHOTO 3.jpg
FFI et FTP

Nés en 1941, les Francs-Tireurs et Partisans (placés d'abord sous l'autorité communiste) ont du mal à se soumettre à l'autorité des FFI, les relations sont difficiles et suspicieuses entre les deux groupes. Malgré tout l'action rapproche les deux mouvances : la guérilla, les sabotages, les déraillements des trains et l’élimination des traitres sont le lot commun de ces Résistants. Les FTP deviennent très influants après le débarquement des Alliés en juin 1944 au sein des FFI, ce qui explique la dissolution des FTP le 22 octobre 1944 par le gouvernement provisoire de la République Française (GPRF).

La résistance française, tant intérieure (les FFI, Forces Françaises de l'Intérieur qui accomplissent la libération de Paris) qu'extérieure (les FFL, Forces Françaises Libres qui libèrent le sud de la France), participent à la libération de la France aux côtés des Alliés.

Alors que le maréchal Pétain et le gouvernement de Vichy sont amenés par les Allemands à Sigmaringen, le GPRF est reconnu par les Français comme le pouvoir légal. De Gaulle remonte triomphalement les Champs-Élysées fin août 1944. Il envoie les premiers préfets pour relayer l'autorité  des chefs résistants et dissoudre les organisations paramilitaires. Le nom de régime de Vichy désigne le régime politique dirigé par le maréchal Philippe Pétain, qui assure le gouvernement de la France au cours de la Seconde Guerre mondiale, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944 durant l’occupation du pays par les forces armées du Troisième Reich, et dont le siège se situe à Vichy, situé en zone libre jusqu'en novembre 1942.

PHOTO 1.jpg

Après le Vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940 par l’Assemblée nationale, la mention République française » disparaît des actes officiels. Le régime est dès lors désigné sous le nom d’État français. Du fait de son aspect particulier dans l’histoire de France, de sa légitimité contestée et du caractère générique de son nom officiel, le régime est le plus souvent désigné sous les appellations régime de Vichy, gouvernement de Vichy, voire simplement Vichy. Au début de l'année 1945, le GPRF est reconnu à l'étranger comme le gouvernement légal de la France. La parenthèse de la guerre et celle du régime de Vichy se referment donc avec l'année 1944. 



27/08/2014
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 3 autres membres