AGENTS DE LA GESTAPO À AGEN
Agents de la Gestapo en France
Chef du SD : Johann Freidrich Zorn, secrétaire de police judiciaire, né le 26 septembre 1905 à Toenning Allemagne. Condamné à 20 ans de travaux forcés par le tribunal militaire de Bordeaux en 1954.
Adjoints : Erwin Klahr et Erwin Fritsch
Membres : Gustav Kellermann ; Frantz Mailé ; Max Krupika ; Schenkemeyer ; Baehr ; Anton Feierabend ; Heinrich Linz ; Joseph Missenhardt ; Francesca Hubscher ; Gustav Gunthel ; Francesca Wendel ; Charles Schall ; Antoine Xchill ; Blier.
Le premier chef du SD d’Agen était Stotz et c’est lui qui avait, avec Zorn, procédé à l’arrestation de Maurice Jacob et Paul Blasy à La Clotte le 21 aôut 1943.
Chefs de la gestapo d’Agen
Dans un extrait d’interrogatoire, en date du 29 août 1945, par la police de Toulouse, Hanack indique qu’il s’est joint avec Klarck à l’équipe de Prosper Delpuch dit Bouboule pour aller procéder à l’arrestation de Raymond Guichard à Bon Encontre.
Henri Hanack le balafré, sommaire condamné à mort
Bouboule, deux agents de la gestapo venus de Bordeaux, les miliciens Gaston et un ami de celui-ci et autres avaient préalablement arrêté Eugène Jacques.
Bouboule, Hanack, condamné à mort a été exécuté le 8 février 1946 au matin. Une seule femme était présente : Marie Gaentzler.
Coupe de journal relatant l'arrestation d'Henri Hanack
Francis André 1909-1946 dit Gueule tordue à son procès janvier 1946. Lui et sa bande commirent cent vingt crimes, le uns purement crapuleux aux cours d’actions contre les résistants.
Au début de 1946, devant la Cour de justice de Lyon, il reconnaît plus de 120 assassinats. Il est condamné à mort le 19 janvier 1946 et fusillé le 9 mars 1946. Au fort de la Duchère où de nombreux résistants avaient précédemment été abattus.
Dans l’orbite de Francis André, gravitait Tony Saunier protecteur de l’actrice Josseline Gaël 1917-1995. Il sera exécuté avec son chef.
Le Corse Venture Carbone 1894-1943 détenteur de pièces compromettantes, aurait été visé dans l’attentat du Paris-Vintimille en décembre 1943.
Le 20 août 1944 cent dix résistants prisonniers au fort de Montluc furent embarqués dans un car et une voiture cellulaire qui les conduisirent au fort désaffecté de Saint-Genis-Laval. Ils furent abattus à la mitraillette par des SS. Leurs corps, entassés dans la maison du gardien, furent arrosés d’essence et brûlés. Un membre de l’équipe de Gueule tordue Jean Reynaud était présent lors de l’appel des suppliciés. Sur la photo, après la libération, on effectue des recherches parmi les décombres de la maison du gardien pour retrouvé les restes des résistants.
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